Le financement du cycle d’exploitation est assuré pour partie par des ressources stables : fonds de roulement, et pour partie par des dettes à court terme

 Le crédit fournisseur (crédit interentreprises)

22% des ressources financières des entreprises (1ère ressource) crédit interentreprises = délai de paiement accordé, en général de 30 à 90 jours. En général matérialisé par facture à échéance ou effet de commerce. que le bénéficiaire escompte à la banque (coût important).
Principale ressource de financement à court terme des entreprises françaises. Montant comparable à celui des dettes bancaires de toutes durées contractées par les entreprises industrielles et commerciales.
Le crédit inter-entreprises est beaucoup moins important dans d'autres pays (all, gb, eu), mais encore plus au japon.
délais clients (en jours) = (créances commerciales/ventes TTC)*360.
délais fournisseurs (en jours) = (dettes commerciales/achats TTC)*360
Pour mesurer le solde du crédit interentreprises :
charge brute du crédit interentreprises = crédits clients - dettes fournisseurs
charge nette du crédit interentreprises = charge brute du crédit + avances reçues des clients - avances aux fournisseurs.
Les secteurs vendant aux ménages-consommateurs finals (pe les grandes surfaces) se caractérisent en principe par une charge brute négative, cad un bfr négatif.
A travers le crédit interentreprises, s'instaure une redistribution entre les entreprises ayant un bon accès au système de crédit et les autres : les fournisseurs peuvent trouver dans la distribution du crédit un moyen de dépasser les contraintes de disponibilité rencontrées par des clients dont la réputation financière est moins établie que la leur. Cette fonction se fonde sur les avantages que le fournisseur possède en termes d'information. La distribution du crédit inter-entreprises reste néanmoins une activité risquée.

paiements internationaux

opérations de termaillage : accélerer ou retarder des paiements internationaux dans le but de profiter de variations de change.

L’escompte bancaire des effets de commerce

soit elle garde les effets (billet à ordre : fait par le débiteur, lettre de change : faite par le créancier qui n’est pas forcément le bénéficiaire, récépissé warrant) jusqu’à l’échéance, soit elle les escompte.
La lettre de change peut être transmise.
Le CMCC : regroupement de toutes les factures d’échéances voisines.
La LCRelevé : informatisée avec le rib du tiré qui automatisent les traitements et les transmissions entre banques et suppriment la circulation matérielle du papier.

Les découverts bancaires

Si c’est pour des décalages passagers, la banque fait des facilités de caisse. Pour des besoins exceptionnels, crédits-relais, pour des besoins réguliers, crédits de campagne.

L’affacturage

pour beaucoup d’entreprises, la gestion de leurs comptes clients et le recouvrement de créances est une opération lourde qui nécessite des services administratifs importants. Ainsi, l’entreprise vend ses créances à une société d’affacturage qui fournit un crédit, un service et une assurance.